Le Grand Café Barretta
L’esprit brasserie y reprend tout son sens
Ouvert depuis le 21 juin 2018 à Avignon, le Grand Café Barretta est un lieu convivial, élégant et incontournable.
Dans la Cité des Papes, sur l’attrayante place Saint-Didier, le plus ancien café de la ville a repris vie. Un lieu créé en 1773 sous le nom de Café Suisse, devenu par la suite Café Barretta. Une enseigne chargée d’anecdotes et, à l’époque, incontournable. Par exemple Napoléon y a laissé une ardoise, Frédéric Mistral y tenait régulièrement réunion avec le Félibrige.
Ouvert depuis le 21 juin 2018 à Avignon, le Grand Café Barretta est un lieu convivial, élégant et incontournable.
Dans la Cité des Papes, sur l’attrayante place Saint-Didier, le plus ancien café de la ville a repris vie. Un lieu créé en 1773 sous le nom de Café Suisse, devenu par la suite Café Barretta. Une enseigne chargée d’anecdotes et, à l’époque, incontournable. Par exemple Napoléon y a laissé une ardoise, Frédéric Mistral y tenait régulièrement réunion avec le Félibrige.
Successivement, magasin de jouets, de mobilier, puis salle de sport, l’endroit avait été abandonné pendant une quinzaine d’années. Une aubaine pour Richard Hémin, qui a souhaité faire renaître le Grand Café Barretta. Un lieu qui, après plus d’un an de travaux titanesques, a su immédiatement prendre sa place en se fondant totalement dans le décor de la place récemment piétonnisée.
L’idée, c’est de redonner ses lettres de noblesse à l’esprit brasserie, un peu comme celles qu’on peut voir à Lyon ou Paris. Pas bistrot, pas gastro : on passe d’une classique andouillette aux coquilles Saint-Jacques, des saveurs traditionnelles à des associations originales en fonction des envies. De quoi se faire plaisir pour satisfaire à un repas rapide ou s’attarder plusieurs heures, bercé par une musique jazz en léger fond sonore quand les instruments ne prennent pas place. En cuisine, on sera séduit par la brigade de huit cuisiniers qui s’affairent à transformer des produits frais en mets excitant les papilles. Le convive peut y poser un œil au travers de larges vitres. « Nous n’avons rien à cacher, nous souhaitons que notre clientèle puisse voir, s’inspirer de nos secrets », lâche Richard.
Côté salle, c’est une ambiance simple, conviviale et élégante, avec un service assuré par une équipe de dix personnes. On y trouvera aussi un petit côté cosy qui séduit et qui donne l’impression qu’on est « chez soi ». Quant au rapport qualité prix, rien à dire avec des formules oscillant entre 16 € et 19€ le midi et à la carte le soir.
Il faut dire que Richard n’est pas novice en la matière, ce métier, il le possède, le vit et a envie de le faire partager. « Ici c’est un espace évolutif, où l’on se rencontre, où l’on partage, où l’on discute, où l’on doit se sentir à l’aise ». Pour résumer un lieu de passage où l’on se plaira à feuilleter un ouvrage dans le salon bibliothèque tout en buvant un thé, où l’on hume l’air du temps sur l’immense terrasse abritée par un micocoulier centenaire, ou encore dans la grande salle de 100 couverts parfaitement agencée dont les baies s’ouvrent sur les jardins de la médiathèque Ceccano. Une dernière salle qui se transforme en théâtre pendant le festival. À noter également une carte de vins assez originale concoctée par Kevin Piedoie, sommelier. Compter de 18 à 55 € et quelques crus « égarés » oscillant entre 65 et… 300 €.